Terre, ma terre, Aimée jusqu’à ma mort, Le grand vent de la sécheresse a rendu furieux. Je me suis fiancéi à toi dans le sang, De celui qui est tombé et reste silencieux Sur les collines de Scheikh Abrek et de Chartiha.
La danse des vagues Tracera des cercles. Lève-toi Soleil – pour toujours à Chartiha,
Jour et nuit, c’est à moi, En tant que juif, de labourer Sur les collines de Scheikh Abrek et de Chartiha.
Ici, les cimes des oliviers Chantent : c’est ma maison, Chaque pierre chuchotera : Je l’ai connu une fois. Elle a conçu, ma mère, Mes récoltes mûrissent, Sur les collines de Scheikh Abrek et de Chartiha.
Jadis, dans un serment de feu, Tu es devenue ma prisonnière; Mon cœur ne reviendra point sur son serment, Car l’ordre de la liberté Par l’homme ordinaire fut donné, Sur les collines de Scheikh Abrek et de Chartiha.
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